Ce qu’il faut savoir du soleil et des UV, comment s’en protéger, ce qui se fait de nouveau, ce que l’on peut dire du bio ou des produits dédiés aux enfants… Notre tour d’horizon 2017 de la protection solaire.

À force de répétition, les indispensables mesures de protection contre le soleil rentrent dans les mœurs, ce qui n’empêche pas l’intérêt d’une piqûre de rappel pour limiter les risques de brûlures et, à terme, de cancers cutanés, dont on répète une fois encore qu’ils doivent être dépistés très précocement.

Comme chaque été, la presse s’en est donnée à cœur joie, martelant l’impérieuse nécessité de ne pas s’exposer n’importe comment, de privilégier l’évitement aux heures les plus chaudes et le port de vêtements le plus couvrant possible. Bien sûr, le gros des papiers porte cependant sur les crèmes, huiles et autres brumes solaires de plus en plus sophistiquées, variées et, nous dit-on, chimiquement acceptables.

• Avant toute chose on retiendra, côté institutionnel, les rappels de Santé publique France sur le site Prévention Soleil.  Sur celui, très pédagogique, de l’association Sécurité solaire, on ne manquera pas, pour les enfants, un jeu de questions/réponses leur apprenant à « vivre avec le soleil ». Les adultes y trouveront quantité d’informations et, région par région, les prévisions détaillées de l’Index UV du jour.

• Pour ce qui est des généralités sur les crèmes solaires, nous avons apprécié la synthèse d’Europe 1, le questions-réponses de LCI ou encore les 11 points clés de Santé magazine qui ne datent pas d’hier mais restent d’actualité.

• Les vacances à la mer se suivent et se ressemblent, alors ne pourrait-on pas ressortir le fond de crème qui avait bien marché l’été dernier ? Marie-France et Marie-Claire apportent peu ou prou la même réponse : respectez la date de péremption, et même quand elle n’est pas dépassée, n’attendez pas de protection d’un flacon conservé dans de mauvaises conditions.

• Sujet à la mode : peut-on se fier aux produits bio ? Santé Magazine a fait un sort à la question sous la forme d’un vrai ou faux. Le bio s’en sort plutôt bien. Ce qui ne veut pas nécessairement dire que ces produits sont bons pour l’environnement, or, on apprend sur France Info que les crèmes solaires sont une cause majeure de pollution des plages.

• Autre angle d’attaque : l’âge. 60 millions de consommateurs a mis au banc d’essais dix-neuf produits pour adultes et enfants. Il en ressort que ceux dédiés aux plus jeunes ne sont ni meilleurs ni pires que la moyenne, aucune raison donc de démultiplier les crèmes. En passant, on apprend en revanche que les vêtements anti-UV ont un vrai intérêt : c’est l’opportunité de mettre à ses enfants une crème qui, justement, ne contient pas de filtres UV controversés. En ce sens, voir la synthèse assez complète du Journal des Femmes.

• Concernant les composés indésirables, on vous rappelle que l’UFC-Que Choisir a mis en ligne une base de données de cosmétiques, notamment solaires, que l’on ne perdra rien à consulter. Son succinct guide d’achat vaut par ailleurs le détour.

• Outre la peau, le soleil est un danger pour les yeux vient de rappeler l’Association nationale de l’amélioration de la vue. Ce n’est pas une coquetterie que de faire porter des lunettes de soleil aux enfants. À tout âge, les protections oculaires couvrantes sont importantes, d’autant qu’elles protègent aussi les paupières sur lesquelles on ne met pas de crème solaire. C’est un tort, quoi qu’en disent les fabricants, selon une étude britannique évoquée par BFMTV et 20 minutes.

• Enfin, au chapitre de l’innovation cosmétique, on retiendra une quantité pléthorique d’articles qui tiennent plus de l’information commerciale que du fond. Brumes protectrices qui n’ont pas les inconvénients des crèmes épaisses et grasses, gamme conçue pour ne pas tacher les vêtements, soins personnalisés en fonction du type de peau ou patch mesurant la dose d’UV absorbée, 20 minutes a fait un rapide tour d’horizon des nouveautés 2017, comme Paris Match et Le Parisien. Dans ce registre, Gala a le mérite d’avoir trouvé une forme rigolote et Top Santé d’avoir sollicité un dermato.

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