Nous vous proposons de questionner vos représentations sur la santé mentale à travers 10 questions.

Bonne chance !

Quiz : la santé mentale en 10 questions


Quiz : la santé mentale en 10 questions

1- Les réseaux sociaux peuvent-ils être un facteur de risque pour la dégradation de la santé mentale chez les jeunes ?

Question 1 sur 10

Tout à fait : les réseaux sociaux sont la cause principale de l’anxiété et de la dépression chez les jeunes.
Possiblement : chez les jeunes, cela peut être un facteur de risque supplémentaire pour des pathologies déjà présentes.
Pas du tout : les réseaux sociaux n’ont aucun impact sur la santé mentale des jeunes.

Réponse 2 : La question de l’anxiété et des symptômes dépressifs générés par les réseaux sociaux est au cœur des débats depuis la médiatisation des tentatives de suicide et suicides d’adolescents victimes de cyberharcèlement. Nous savons aujourd’hui que le cyberharcèlement génère des troubles anxieux et des épisodes dépressifs. Il augmente les idées suicidaires (risque multiplié par 5) et les tentatives de suicide (risque multiplié par 3).

2- La santé mentale est uniquement subjective, et non scientifique.

Question 2 sur 10

Vrai
Faux

Faux : Si les troubles psychiques – et la santé mentale plus généralement – affectent l’expérience subjective dans son intimité, toute approche scientifique n’est pas vouée à l’échec. Bien sûr, aucune science ne peut épuiser à elle seule l’expérience des troubles psychiques, mais se priver de leur secours n’est-ce pas se soumettre à des grilles de lecture encore plus dogmatiques (idéologies, morale, etc.) ?

3-Combien d’enfants sont concernés par des troubles psychiques ?

Question 3 sur 10

Environ 7,8% des enfants et adolescents sont concernés par un trouble psychique.
Environ 13,4% des enfants et adolescents sont concernés par un trouble psychique.
Environ 17,2% des enfants et adolescents sont concernés par un trouble psychique.

 

Réponse 2 : d’après une étude scientifique de 2015, on observait un trouble psychique chez 13,4% des enfants et adolescents (on estime cette prévalence autour de 18% pour les adultes), avec 6,5% pour les troubles anxieux, 2,6% pour les troubles dépressifs, 3,4% pour le TDAH, 3,4% pour les troubles envahissants du développement (qui peuvent entraîner des difficultés de comportement, de l’opposition, etc.).

4- Consulter un psy est encore stigmatisé : quelle est la part des personnes estimant qu’une psychothérapie doit rester secrète ?

Question 4 sur 10

6%
22%
30%

Réponse 3 : Entamer une psychothérapie est encore stigmatisé : dans un récent sondage réalisé par l’institut YouGov, si 34% des personnes interrogées disent avoir déjà consulté un psychologue, 7% considèrent que c’est un signe de faiblesse et 30% estiment qu’une psychothérapie doit rester secrète.

5- La santé mentale est le prochain défi sanitaire organisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

Question 5 sur 10

Vrai
Faux

Vrai :  Au niveau international, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la santé mentale comme étant le prochain défi sanitaire à relever. Les acteurs politiques ne sont pas non plus en reste, proposant des plans de santé mentale comme la feuille de route « Psychiatrie et santé mentale 2018 – 2023 », organisant les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en septembre 2021, ou détaillant un plan de « secourisme en santé mentale » dans la circulaire du 23 février 2022. 

 

6- Que signifie le sigle RPS ?

Question 6 sur 10

Risques et pathologies sociales.
Risques psychosociaux.
Rendez-vous de prévention sur la santé.

L'expression « risques psychosociaux » (RPS), terme qui ne s’applique qu’au monde du travail regroupe généralement :

  • le stress au travail (surcharge de travail, manque de moyens, manque d’autonomie…) ;

  • les violences internes à l'entreprise (harcèlement, conflit…) ;

  • les violences externes à l’entreprise (insultes, menaces, agressions…).

L’exposition à ces risques de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, d’affections psychiques, d’épuisement professionnel (burn-out), voire de suicide.

 

Source:  https://www.ameli.fr/entreprise/sante-travail/risques/risques-psychosociaux-rps#text_62426

7- Quel pourcentage de la population souffre de Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC)? Un TOC se manifeste par des pensées (idées, images) ou des impulsions (besoins irrésistibles d’accomplir certains actes) envahissantes et récurrentes

Question 7 sur 10

2 à 3%
6 à 7%
12 à 13%

Réponse 1 : Les personnes souffrant de TOC (2 à 3% de la population) ont des pensées obsessionnelles, c’est-à-dire répétitives et intrusives qui peuvent être centrées sur des thèmes précis comme la symétrie ou la propreté. Ces pensées s’imposent à la personne et la seule chose qu’elle puisse faire pour diminuer l’angoisse écrasante qui leur est associée est de s’engager dans un comportement ritualisé et stéréotypé de manière compulsive.

8- La santé mentale est une invention récente

Question 8 sur 10

Vrai : c’est seulement depuis le début du 20ème siècle que le concept de santé mentale est décrit.
Faux : la santé mentale s’inscrit dans une histoire longue. On retrouve des descriptions des troubles psychiques depuis l’Antiquité.

 

Faux : Bien que devenu une référence incontournable dans le champ des politiques sanitaires contemporaines, ce concept est ancien, même si son histoire reste à écrire.

9- La dégradation des conditions de travail, accélérée par le Covid, peut-elle être source de risques psychosociaux ?

Question 9 sur 10

Oui : l’augmentation du stress, particulièrement chronique, peut causer des troubles psychiatriques chez les personnes auparavant en bonne santé.
Non : les conditions de travail, même délétères, ne suffisent pas à créer des troubles psychiatriques.

Oui : les conditions de travail délétères sont sources de RPS, qui viennent s’ajouter aux risques les plus connus : physiques, chimiques et biologiques. Une des conséquences principales d’un travail mené dans de mauvaises conditions est l’augmentation du stress, mécanisme naturel de défense de l’organisme face à une situation perçue comme menaçante ou éprouvante. Le stress chronique est pourvoyeur de maladies, autant psychiques que physiques.

10- Les personnes ayant un Haut potentiel intellectuel (HPI) sont-elles plus susceptibles de développer des troubles psychiatriques ?

Question 10 sur 10

Oui : posséder des capacités cognitives supérieures à la moyenne de la population générale augmente le risque de développer des troubles psychiatriques.
Non : il n’existe pas, aujourd’hui, de preuve en faveur d’une association entre HPI et troubles psychiatriques.

Non : Par définition, avoir un Haut Potentiel Intellectuel (HPI) signifie posséder des capacités cognitives supérieures à la moyenne de la population générale, et ce de manière homogène. De nombreuses études ont cherché à mettre en évidence une augmentation des troubles psychiques chez les patients HPI, mais il n’existe pas, aujourd’hui, de preuve en faveur d’une telle association. A l’inverse, présenter un HPI serrait plutôt protecteur sur le plan psychiatrique, grâce aux capacités d’adaptation de ces patients, c’est-à-dire leur aptitude à faire face à des situations diverses.


Quiz : la santé mentale en 10 questions

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Crédits

Les Editions de l’Atelier

Gaëlle Bidan / Aurélie Streiff / Eloïse Martin

Image par Mohamed Hassan de Pixabay