Réponse 2 : Novembre

Après Octobre Rose et la mobilisation en faveur de la lutte contre le cancer du sein, novembre est le mois pour parler de la lutte contre le cancer de la prostate. Un mouvement portant le nom de Movember  rencontre un succès grandissant qui consiste à se laisser pousser la moustache pour parler des cancers masculins

Réponse 1 : oui

La prostate est un organe qui n'est présent que chez l'homme et qui appartient à l’appareil génital masculin. Elle a environ la taille d'une châtaigne et se situe en-dessous de la vessie.

Réponse 2 : Parfois

Les symptômes du cancer de la prostate peuvent varier d'un individu à l'autre. Certains hommes ne présentent aucun symptôme, tandis que d'autres peuvent ressentir des douleurs ou une sensation de brûlure pendant la miction, des problèmes d'érection, des douleurs dans le bas du dos ou les hanches, ou encore des troubles urinaires. Il est donc important de consulter son médecin lors de l’apparition de certains de ces symptômes.
Les symptômes dus à la compression de l’urètre sont présents aussi dans d’autres maladies.

Réponse 3 : un test sanguin et un toucher rectal

Deux examens de dépistage sont aujourd’hui possibles :  la palpation de la prostate lors d’un toucher rectal et le dosage sanguin du PSA (Prostatic Specific Antigen), protéine secrétée par les cellules normales de la prostate et par les cellules cancéreuses.  Si une anomalie apparaît alors une biopsie de la prostate peut-être proposée.

Toutefois ces tests (toucher rectal et dosage du PSA) sont insuffisamment fiables et dans 70% des cas un dosage du PSA élevé n’est pas lié à un cancer de la prostate. D’autre part, les conséquences physiques et psychologiques de ces tests peuvent être importantes.

Si vous envisagez de vous faire dépister ou si votre médecin vous le propose, il est important  de vous renseigner  sur les avantages et inconvénients des examens de dépistage et leurs conséquences.

Réponse 2 : Non

A la différence des cancers colorectaux et des cancers du sein, il n’existe pas de dépistages organisés des cancers masculins.

Aucune autorité de santé ne recommande le dépistage systématique du cancer de la prostate par dosage du PSA chez les hommes sans symptôme.

En effet, on ne sait pas distinguer les cancers qui vont devenir agressifs et qui doivent être soignés, des cancers qui vont rester « latents », c'est-à-dire qui ne se révèleront pas ou qui évolueront très lentement (souvent sur plus de 15 ans) et qui ne nécessitent pas de traitement : c’est le cas de près de la moitié des cancers de la prostate dépistés. On risque donc d’opérer un patient ou de lui donner un traitement, dont il n’aurait pas eu besoin.

Source Assurance maladie

Réponse 4 : L’âge, l’origine ethnique et l’hérédité

La fréquence du cancer de la prostate augmente avec l'âge. Ainsi, les cancers de la prostate sont très rares avant 55 ans*, les taux d'incidence étant quasiment nuls.

Pour les hommes de 60-69 ans, les taux d'incidence sont de 268 pour 100 000, pour atteindre des taux de 1 211,8 pour 100 000 pour la tranche d'âge la plus représentée des 75-79 ans.

Il a été établi que les antécédents familiaux constituent un facteur de risque et que les hommes d’origine afro-antillaise ont un risque accru de développer ce cancer.

Source INCA et HAS

Réponse 1 : oui

Le cancer de la prostate se situe au 1er rang des cancers chez l'homme, nettement devant les cancers du poumon et du côlon-rectum. 

Réponse 1 : oui

Les effets secondaires des traitements du cancer de la prostate peuvent inclure des problèmes urinaires, des troubles de l'érection, une incontinence, une fatigue et une diminution de la libido.

Il est important de discuter de ces effets secondaires avec votre médecin.

 
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