A LIRE DANS DE CE DOSSIER
Un énorme problème de communication
Ces dernières années, on a assisté à une improbable succession de maladresses, pour ne pas dire d’erreurs de communication, de la part des pouvoirs publics et des labos.
Pourquoi vacciner les plus jeunes ?
Stimuler le système immunitaire dès le plus jeune âge semble être plus efficace et durable, contre des maladies infantiles courantes, qui pouvaient être au siècle dernier, mortelles ou laisser des séquelles.
Les enjeux d’une bonne couverture vaccinale
Nous n’en avons peut-être pas assez conscience, il faut aussi comprendre qu’en se vaccinant soi-même, on protège les autres et réciproquement.
En quelques mots, ce qu’est un vaccin
Vulgairement parlant, la vaccination est une stratégie de prévention des maladies infectieuses qui consiste à soigner le mal par le mal.
Vaccins : une piqûre de rappel face au doute
Les vaccins font sans cesse la une des médias, que l’on conteste leur intérêt, qu’on les juge dangereux ou que l’on presse les chercheurs d’en mettre au point de nouveaux. Sans prendre position, mais quand même un peu, nous avons essayé d’y voir clair.
Un argument massue, que des sommités déchues brandissent contre la vaccination, est celui de la dangerosité des adjuvants. Le dossier est un peu plus complexe.
Rappelons, pour commencer, ce qu’est un adjuvant. On l’a dit, les vaccins ont vocation à déclencher une réaction immunitaire pour permettre à l’organisme de développer ses défenses. Avec certains vaccins (ceux basés sur des microbes “morts”), la réaction est innée, rapide et très localisée. Suffisante pour entraîner le système immunitaire, mais potentiellement douloureuse. Les autres, qui ne reposent que sur des fragments de microbes, sont plus anodins, ils n’exposent à aucun risque infectieux. Les désagréments sont moindres, mais ces vaccins sont moins efficaces. Ils le deviennent si l’on enrichit le cocktail vaccinal d’une substance à même d’augmenter la réponse immunitaire. C’est ce que l’on appelle un adjuvant, au premier rang desquels, depuis les années 1920, les sels d’aluminium (hydroxyde d’aluminium et phosphate d’aluminium).
En proie au soupçon, régulièrement à la une de l’actualité santé, ces adjuvants sont accusés par certains d’avoir des conséquences sanitaires graves, et ce n’est pas totalement faux. Chez une poignée de personnes, 500 cas reconnus en France entre 2002 et 2013, il est vrai qu’il a provoqué une « myofasciite à macrophages » chez des adultes, soit des lésions musculaires caractéristiques sur le site de l’injection, souvent à l’épaule. Elle est cause de douleurs, d’une grande fatigue, voire de troubles neurologiques. La communauté scientifique et les pouvoirs publics ne le nient pas et enquêtent, présumant pour l’heure d’une prédisposition génétique empêchant l’élimination de l’aluminium chez certains.
En 2012, le Pr. Romain Gherardi, chercheur à l’Inserm, alerte sur les dangers des sels d’aluminium contenus dans les vaccins et lance une polémique. Il était l’invité du magazine de la santé, sur France 5, le 12 novembre 2012 : “Sels d’aluminium contenus dans les vaccins, attention danger ?“
En 2017, après d’autres recherches qui ont permis au Pr. Gherardi de formuler de nouvelles hypothèses, l’Agence nationale de Sécurité du médicament (ANSM) a accepté de participer au financement d’une nouvelle étude (après le lui avoir refusé en 2012). Plus nuancé aujourd’hui, le chercheur estime qu'”il faudrait pouvoir adapter la vaccination à chacun”. Lire l’interview donnée à l’OBS (24 septembre 2017 ) : Vaccins : “Nous ne savons pas grand-chose sur les effets de l’aluminium“.
POUR ALLER PLUS LOIN
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