La presse en parle

Presbytie : un prototype de lunettes révolutionnaire

Presbytie : un prototype de lunettes révolutionnaire
Alors que des millions de presbytes jonglent avec leurs lunettes, selon par exemple qu’ils lisent ou conduisent, un prototype de lunettes miracles a récemment vu le jour.
Las de devoir mettre et enlever ses lunettes à longueur de journée en fonction de ses activités, un universitaire américain, professeur d’ingénierie, se serait mis en tête de réinventer les lunettes à foyers multiples, plus de deux siècles après Benjamin Franklin. Voilà pour la petite histoire de Carlos Mastrangelo, que la presse relate en chœur, comme la genèse d’une révolution industrielle. Même si c’est un peu vite oublier que dans les années 50, la firme française Essilor a inventé Varilux, améliorant le quotidien des presbytes avec les premiers verres progressifs.
Carlos Mastrangelo (à droite)
© Dan Hixson/University of Utah College of Engineering
Au-delà du “story-telling”, le fait est que de tous les acteurs qui s’agitent sur ce marché considérable, car il concerne tous les êtres humains passés la quarantaine (et même les bonobos !), cette équipe est à ce jour la seule à avoir présenté un prototype fonctionnel. En l’état, presbyte ou pas, même un Polnareff hésiterait à porter leur encombrant bidule, encore que, la perspective d’une mise au point quasi instantanée, où que l’on pose son regard, puisse justifier bien des sacrifices esthétiques.
• Détection infrarouge pour évaluer la distance vis-à-vis du point fixé, lentilles à base de glycérine entre des membranes souples pour une correction modulable en quelques millisecondes… Le site Pourquoi Docteur a bien résumé le fonctionnement de ces lunettes intelligentes.
• Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler de correction dynamique de la focalisation. D’une part Google et Novartis travaillent à l’élaboration de lentilles truffées d’électronique, de l’autre DeepOptics, une startup israélienne financée par Essilor, travaille sur des lunettes intelligentes d’un autre type. Les deux concepts sont intéressants, mais semblent moins avancés.
Les lunettes de DeepOptics, dont les verres intègrent une couche de cristaux liquides
© DeepOptics
• Beaucoup plus modestement, Magnys et EyeJusters, voudraient offrir une alternative entre les loupes à bas prix et les corrections sur mesure.
• Tant que nous y sommes, et sans émettre d’avis sur cette option, on se doit de signaler l’existence de logiciels qui promettent de retarder les effets de la presbytie par la pratique régulière de certains exercices sur ordinateur ou smartphone. L’idée est d’apprendre au cerveau à compenser le vieillissement du cristallin. Qu’il s’agisse de la solution RevitalVision ou de l’application GlassesOff, on peut juste vous indiquer que l’addition est salée. Le Parisien a tenté de se faire une idée des résultats.
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