Cantonnées naguère aux pharmacies des babas cool, les huiles essentielles sont aujourd’hui valorisées à l’université et à l’hôpital. Nous avons rencontré Virginie Brevard, pharmacienne aromathérapeute, pour connaître les vertus préventives de ces élixirs, mais aussi les mises en gardes et les contre-indications liées à un usage inadéquat.
Autre champion de l’anti-stress, anti-déprime et stimulateur d’immunité, le câlin est fêté chaque 21 janvier. Des câlins , des huiles de bien-être… Commençons l’année avec une bonne résolution qui sera bonne pour notre santé : être dé-ten-dus !

Les conseils de Virginie

Virginie Charreau, diététicienne nutritionniste, nous rappelle que le fait même de cuisiner est bon pour la santé. Cuisiner est, en effet, une occupation multisensorielle dans laquelle tous les sens sont en action : vue, ouïe, odorat, toucher et bien sur le goût ; mais aussi des facultés qui, selon les âges, sont motrices, intellectuelles ou créatrices.
Dès le plus jeune âge, cuisiner est une activité d’éveil fabuleuse ! On proposera aux plus petits de laver les légumes, de pétrir la pâte à tarte à la main, de composer des brochettes de fruits… Réapprenez avec eux à toucher et sentir les aliments !
A des enfants plus âgés, on proposera de reconnaître les grandes familles d’aliments, leur provenance, leur intérêt pour notre santé, qui seront autant d’occasions de révisions pour les parents !
Enfin, cuisiner de vrais plats complets (pâtes bolognaises, tartes de légumes, salades composées), c’est apprendre à suivre une recette, à s’organiser, à peser, à convertir, à évaluer. Quelques opérations de calcul mental ne font pas de mal, et si l’on s’autorise un peu de créativité (redécouvrir et réinventer les recettes familiales, métisser les plats, jouer avec les ingrédients) ce sera encore mieux !
Associer des aliments de différentes catégories permettra de manger plus équilibré. Le fait de savoir transformer soi-même des produits bruts permet de garder son autonomie et de s’affranchir de la dépendance aux produits manufacturés, qu’on ne devrait consommer qu’occasionnellement. Concevoir et partager un plat contribue au développement de notre lien social et l’art culinaire doit absolument faire partie de l’éducation alimentaire.

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