Vulgairement parlant, la vaccination est une stratégie de prévention des maladies infectieuses qui consiste à soigner le mal par le mal.

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Lorsqu’il est confronté à un virus qu’il ne connait pas, l’organisme apprend à le combattre et en garde le souvenir, de sorte qu’il saura y répondre durablement en cas de nouvelle confrontation. C’est ce qui fait que l’on ne contracte certaines maladies, notamment infantiles, qu’une seule fois. Partant de ce constat, Edward Jenner et Louis Pasteur, au XIXe siècle, ont théorisé l’idée d’entraîner le système immunitaire à se défendre contre telle ou telle infection, en inoculant aux personnes saines une version atténuée du pathogène. Il en résulte une petite infection, contenue, anodine, même si elle peut présenter des effets indésirables. Dans le principe au moins, les éventuels symptômes encourus sont sans commune mesure avec les conséquences de la maladie dont le patient sera protégé pour des années. Bien sûr, la technique a depuis beaucoup évolué et s’est diversifiée. Microbes vivants atténués ou inactivés, fragments de pathogènes ou même simples gènes à même de déclencher une réaction immunitaire, on ne rentrera pas dans le détail des différentes approches vaccinales, l’INSERM fait cela très bien. On retiendra simplement qu’un vaccin est un médicament qui empêche, dans l’immense majorité des cas, de développer une maladie grave.

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